samedi 7 février 2015

Brian Williams: entre journalisme et divertissement


La récente controverse entourant le présentateur de nouvelles Brian Williams met en lumière l'équilibre précaire que doivent maintenir ceux et celles qui jouent sur plusieurs tableaux. J'ai bien rigolé en écoutant Williams contribuer au "Slow jam the news" de Jimmy Fallon et le présentateur avait un réel talent pour la comédie. Il créé un lien intéressant avec divers d'auditoires tout en préservant sa crédibilité. Plus le présentateur semble accessible, plus des auditeurs qui s'intéressent peu à l'actualité sont tentés de regarder un bulletin. Maintenant que sa crédibilité est entachée, Williams pourra-t-il conserver le poste pour lequel il a le plus de compétence? J'espère que d'autres tenteront l'expérience de rayonner au-delà de leur fonction principale, mais on doit d'abord s'assurer de maintenir les exigences les plus élevées en information.

 "Williams’ insistence on playing for laughs—and his talent at garnering them—points to the compulsive desire to please often seen in the behaviors of salesmen, teachers, confidence men and political candidates. As long as the comedian has the crowd chuckling, he can sell them something, teach them something, pick their pocket or otherwise bamboozle them. The comic arts should not be banned from journalism—god forbid that should happen! But journalists who work overtime on entertaining you or making you laugh deserve your suspicion. In journalism, the story is supposed to be king. That doesn’t mean the cleverness or emotive writing has no place, only that the narrow bandwidth comedy offers can carry only so much journalistic information.

Likewise, journalism shouldn’t be all vegetables. But if a news writer or TV anchor elevates entertainment values over news values, journalism tends to suffer. The examples of Williams exaggeration or embellishment advanced by his critics capture Williams speaking at his most entertaining best. He appears to be milking the anecdotes of his Iraq tour and of his Katrina days for maximum emotive impact on his audience when his real job is to tell his stories in the straightest possible way."

http://www.politico.com/magazine/story/2015/02/brian-williamss-jack-shafer-114974.html?hp=l1_3#.VNYvCvmG81I

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